Repérée par les affleurements de pente et les blocs déchaussés qui en étaient manifestement extraits, cette carrière a fait l’objet d’un sondage d’une dizaine de m² en 2006. Cette fouille a confirmé le statut de « carrière mégalithique » qu’on lui soupçonnait, mais de plus, l’étude morphologique de la plus grande des dalles extraites a montré la présence d’un ensemble de gravures et cupules façonnées sur la face matricielle de la roche et non sur la face d’affleurement (le bloc a donc été retourné).
Une forte concentration de pierraille empruntée au lit fluviatile voisin, enveloppe presque totalement ce monolithe, alors qu’une dépression évoquant une fosse, parait se prolonger sous la masse. Serions-nous en présence d’une sépulture sous dalle ?
Les rares tessons néolithiques récoltés évoquent eux aussi un Néolithique final, tous comme les quelques outils taillés associé à ce maigre mobilier ; Par contre les blocs et affleurement proches donnent de très bonnes informations en matière de débitages du granite, dont les éclats ont été bien calés sur le niveau préhistorique local.
Bibliographie
Benéteau (G.) 2013 De la roche-mère aux géants de pierre, choix et opportunisme des mégalitheurs en Vendée (France), in Les premières architectures en pierre en Europe occidentales, du Vème au II ème millénaire avant J.C. , actes du colloque international de Nantes, sous la direction de J.N. Guyodo et E. Mens, 2008, p.133-147.